Le Chasselas, ce cépage blanc reconnu pour sa capacité à s’imprégner du terroir sur lequel il est planté, est unique en son genre. Son berceau se situe en Suisse, pays duquel il est originaire (J. F. VOUILLAMOZ et C. ARNOLD, 2009). Il était le cépage le plus planté en Suisse, mais de plus en plus de producteurs préfèrent le remplacer au profit de cépages rouges ou de spécialités blanches.
Le canton de Vaud est le principal producteur de Chasselas avec 2265 hectares. Le Chasselas peut être consommé en tant que raisin de table ou être élevé avec le plus grand soin pour donner des vins de terroir. On appelle un Chasselas un vin de terroir en opposition au vin de cépage. C’est-à-dire que c’est la terre qui donne les caractéristiques organoleptiques au vin, à l’inverse d’un cépage comme le Gewurztraminer, qui, peu importe où il est planté donnera toujours des arômes de rose ou de litchi. D’où le fait que les étiquettes ne comprennent pas la mention du cépage mais plutôt de l’appellation sur laquelle le raisin a muri. En Suisse, les innombrables terres qui élèvent ce cépage sont une force pour ce dernier. Chaque vigneron à sa manière de produire le Chasselas, ce qui rend chacune de ces vinifications unique.
Il est d’usage d’appeler le Chasselas, le vin d’apéro ou le vin de soif. C’est un terme peu gratifiant pour un cépage qui demande à se développer. La majeure partie de la population à l’habitude de l’appeler comme tel, car c’est un vin que l’on doit boire dans l’année selon les us et coutumes. Cependant, le Chasselas ne se résume pas qu’à cela…